index - There Are Plateforms as AlternativeS Accéder directement au contenu

Le programme de recherche TAPAS a souhaité s’engager dans le Plan Sciences Ouvertes du CNRS. Les productions de l’équipe dans le cadre du programme sont mises à disposition dans cette collection HAL dédiée, sous licence CC-BY-SA 4.0.

Cette recherche a bénéficié de la participation financière de la DARES (Ministère du travail, de l’emploi et de l’insertion), dans le cadre d’un programme de recherche sur l’économie collaborative, organisé conjointement par la DREES (Ministère des Solidarités et de la Santé) et la DARES dans le cadre de l’APR Formes d’économie collaborative et protection sociale.

Le programme TAPAS est piloté par Corinne Vercher-ChaptalCEPN — Centre d’économie et de gestion (UMR CNRS 7234) de l’Université Sorbonne Paris Nord. Il mobilise une équipe de recherche pluridisciplinaire (gestion, économie, sociologie et droit), qui inclue des acteurs de terrain. Le programme bénéficie du partenariat avec le groupe Plateformes en Communs (PEC) de l’association La Coop des Communs.

Équipe TAPAS : Corinne Vercher-Chaptal ; Ana Sofía Acosta Alvarado ; Laura Aufrère ; Benjamin Coriat ; Alexandre Guttmann ; Bruno Carballa Smichowski (USPN, CEPN) ; Nicole Alix (La Coop des Communs) ; Julienne Brabet (Université Paris-Est Créteil, IRG) ; Sébastien Broca (Université Paris 8, CEMTI) ; Guillaume Compain (Université Paris-Dauphine, IRISSO, La Coop des Communs) ; Philippe Eynaud (IAE de Paris — Université Paris 1 Panthéon Sorbonne, CREGOR) ; Lionel Maurel (Lionel Maurel (CNRS, La Coop des Communs)) ; Cynthia Srnec (Université Paris-Saclay, Laboratoire LITEM), Prosper Wanner (Université de Paris, Cifre SCIC Les oiseaux de passage).

Le programme TAPAS vise à approfondir la distinction entre les « entreprises plateformes » et les plateformes dites « collaboratives » ou « alternatives ». Alors que les premières se caractérisent par une gouvernance verticale et l’appropriation de l’essentiel de la valeur créée par le gestionnaire de la plateforme, les plateformes alternatives s’organisent de manière plus horizontale et répartissent des faisceaux de droits sur les ressources créées, selon la logique de partage des communs. Elles dessinent un champ susceptible de s’émanciper des principes purement marchands afin de mieux répondre à des impératifs de soutenabilité sociale et environnementale, en mobilisant une pluralité de principes économiques et en créant des articulations avec les initiatives des communs numériques et de l’économie sociale et solidaire.

L’étude empirique repose sur neuf études de cas en profondeur : CoopCycle, France Barter, Framasoft, Mobicoop, Oiseaux de Passage, Open Food France, SoTicket, Tënk. Les monographies correspondantes sont intégrées dans la collection TAPAS mise à disposition sur HAL.

Les analyses menées par l’équipe vise à renseigner les caractéristiques et les conditions de développement de ces plateformes alternatives (en termes de modèles économiques, de gouvernance et de travail) qui peuvent, par les solutions et les innovations dont elles sont porteuses, préfigurer l’évolution des pratiques et des régulations novatrices.